Communiqué de Gérard Schivardi (POI)


Déclaration de Gérard Schivardi à la presse


Je lis dans le Midi Libre et l’Indépendant, éditions de Narbonne de ce 16 avril, un compte rendu de la rencontre de Jean-Luc Mélenchon qui conduit la liste du front de gauche dans la circonscription du sud-ouest avec la presse.

Selon le Midi Libre, Jean-Luc Mélenchon aurait, à cette occasion, lancé un appel à des responsables politiques et militants de différentes tendances pour qu’ils soutiennent sa candidature. Je lis dans le Midi Libre cette précision : « sans oublier Gérard Schivardi « qui nous honorerait de son soutien, même avec ses propres raisons » ».

Il me revient de préciser les faits. Le Parti Ouvrier Indépendant dont je suis l’un des secrétaires nationaux s’est adressé à plusieurs reprises aux différents partis de gauche (PC, PS, NPA, LO et PG) pour leur proposer d’agir en commun pour l’interdiction des licenciements et l’annulation de l’ensemble des suppressions d’emplois. Nous considérons en effet que cette question des licenciements est aujourd’hui la préoccupation majeure de l’ensemble de la population et qu’il convient que les partis qui affirment représenter les intérêts des travailleurs et de la démocratie puissent, au-delà de ce qui les différencie, s’unir sur cette exigence.

Nous avons proposé que ces partis appellent en commun avec le POI à une marche unie pour l’interdiction des licenciements.

S’agissant plus spécifiquement du Parti de Gauche, si je ne peux que me féliciter des positions prises par Jean-Luc Mélenchon contre le projet de constitution européenne en 2005 et le futur traité de Lisbonne, j’ai explicitement adressé à son représentant, Alexis Corbière, la question suivante : Jean-Luc Mélenchon se présente-t-il contre les traités en vigueur, Maastricht et Amsterdam ou exclusivement contre le traité à venir celui de Lisbonne ?

Le Parti Ouvrier Indépendant considère en effet que la situation dramatique des viticulteurs confrontés à l’arrachage des vignes, des ouvriers dont les usines ferment, des petits artisans conduits à la faillite comme des marins pêcheurs dans le Nord-Pas de Calais découle des décisions prises par l’Europe de Bruxelles en application des traités de Maastricht et d’Amsterdam. Ce sont donc ces traités qu’il faut abroger et c’est de cette Union européenne qu’il faut sortir. Il va sans dire que je me féliciterais qu’un candidat -pourquoi pas Jean-Luc Mélenchon ?- se présente ouvertement sur cette double exigence de remise en cause du carcan des traités de Maastricht et d’Amsterdam et de l’interdiction des licenciements. Il va sans dire qu’une telle prise de position mériterait le soutien de tous les élus, responsables, républicains, militants ouvriers attachés à la cause de la démocratie politique et du progrès social.

J’ai posé ces questions au représentant de Jean-Luc Mélenchon. J’en attends au plus vite des réponses précises. D’une certaine manière, la balle est dans son camp.


16/04/09

 

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